samedi 24 janvier 2009

Kubuswoning, Helmond




Je possède dans ma collection plusieurs cartes postales de bâtiments à monter soi-même après une découpe et un collage. Je vous épargnerai la Tour Eiffel bleu-blanc-rouge et l'Arc de Triomphe mais je propose de l'exotique, du curieux de l'incroyable bref de l'hollandais avec les Kubuswoming d'Helmond.
Je voulais réaliser le volume depuis longtemps mais sans découper ma carte postale. Grâce à ma nouvelle imprimante j'ai pu agrandir et imprimer celle-ci puis tenter le montage.
Il s'agit d'un vaste programme comportant 143 maisons et des services réalisés par l'architecte Piet Blom. C'est tout simplement surprenant mais aussi diablement intelligent puisque le retournement du cube permet un gain de place au sol prodigieux, l'ensemble tenant donc sur pilotis de béton. Mêlant habilement lieu privé et lieux publics cet ensemble est aussi un nouveau morceau de ville à part entière. L'ensemble reste difficile à lire et les plans ne facilitent pas la tâche avec ce mélange de diagonales très ludiques !
Pour ce qui est de la carte postale il s'agit d'une édition ARP Keizersgracht avec un design que l'on doit à René Paul Stikkelorum. A noter que celle-ci est légèrement plus grande que du 10x15cm habituel.
Les photographies sont tirées de la revue "L'architecture d'aujourd'hui" N°196 avril 1978 qui fait une faute d'orthographe avec t terminal au lieu d'un d.
Nous pouvons voir une vue satellite sur le site de Benoît Ciron.
La photographie du montage est prise dans un décor de Claude Lothier dont le travail pourrait bien avoir inspiré l'architecte à moins que ce ne soit le contraire voire même qu'il n'y ait aucun lien mais bon là ...
Pour en savoir beaucoup, beaucoup plus :
http://www.kubuswoning.nl/introkubuseng.html




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parking noir et blanc


Me revoici à Toulouse avec le parking Victor Hugo. Déjà publié sur ce blog le 3 novembre 2007, je ne peux m'empêcher de vous montrer cette nouvelle acquisition.
Comment ne pas trouver cette forme remarquable ? Comment ne pas jubiler à la ligne noire qui fend la blancheur du béton ?
Comment ne pas voir dans ces ellipses, pyramidions, rayures déterminés par le contraste du noir et blanc le plaisir d'un dessin radical qui devait peu ou prou ressembler à la construction ?
Je crois qu'il s'agit là d'un dessin construit d'une pureté formelle déterminée non pas tant par la fonction que par l'allure du graphisme. Ici c'est le dessin qui fut traduit en forme, tout part du rêve de ce point de vue.
Faire vibrer le fond de l'œil comme une œuvre d'Op'Art. Puisqu'il faut garer les voitures garons les et dans les courbes de la tour faisons crisser les pneus. Les yeux ravis derrière le pare-brise de la Dauphine, les ombres feront trembler la façade.
La carte postale est une édition "Pyr. Océan" envoyée en 1960.