samedi 24 avril 2010

beautés exotiques anonymes

Réunis comme ça un peu au hasard mais surtout parce que les cartes postales projettent une image intéressante, ces hôtels n'ont malheureusement pas trouvé les noms de leurs architectes.
C'est dommage car si on est attentif et orienté dans un gôut pour le brut, le sévère, le géométrique, on trouvera certainement dans ces images (et dans ces lieux) quelque chose de palpitant.
Commençons par cela :


Un grand mur aveugle domine comme une menace un jardin luxuriant.
Je l'imagine plein, totalement clos, sorte de monolithe bétonné ne servant à rien d'autre qu'à une forme de totem de notre modernité.
Le point de vue du photographe va chercher cette opposition entre la puissance occultée du bâti et le kitsch de bazar des équipements du jardin tropical...
Nous sommes au Manila Mandarin Hotel. Effrayant presque.


Une succession de cubes étagés qui luttent contre la forêt du fond forment un paysage minéral mais joyeux grâce au bleu turquoise de la piscine.
On rêve à des circulations de terrasse en terrasse, sautillant sur les toits.
Mais l'échelle des cubes semble réduite et on se demande si vraiment cela cache des chambres.
Personne.


Pourtant la multitude des sièges de plastique fort bien dessinés invite au farniente. Où sont les clients ? Nous sommes à Gansé en Côte-d'Ivoire dans l'hôtel Comoe-Sogetel Sorentente.
Et qui est l'architecte ?
Pour suivre :


Magnifique non ?
Si, regardez bien.


J'aime beaucoup ce dessin de façade offrant des alcôve de béton au larges jardinières. J'aime ce jeu de parallélépipèdes emboîtés les uns dans les autres et nous offrant des ombres dures.
Une fois de plus, le photographe nous montre surtout la piscine bleue et les parasols en plastique dur très curieux...
Et pour finir :
Voici l'hôtel Amilcar.


Je suis surtout attiré là aussi par la façade au dessin étrange.


Deux personnes sur le bord de la piscine profitent de ce lieu aux volumes complexes.
Il semble que le ou les architectes ont structuré l'hôtel en s'appuyant sur ses fonctions.
Deux niveaux de réception puis un volume ouvert sur arcade et enfin la barre de chambres.
Au bord de la piscine un bar, une salle de danse (?) aux formes plus rondes retrouvent le niveau du sol et les aires de détente.
Oui.
Cela me fait envie....
Mais qui est l'architecte ?


Espagne, Angleterre

Alors que je vous disais l'absence trop fréquente sur ce blog des ouvrages d'art et du génie civil, le matin même je recevais cette carte postale de la part de Claude.


Je vous laisse lire (en anglais) les informations concernant ce pont qui aujourd'hui est doublé par un autre ouvrage d'art.
Puis, comme un bonheur n'arrive jamais seul, je reçois de notre ami Hansjörg Schneider cette carte postale de Cadiz en Espagne :


Il faut qu'il s'agisse d'un stade pour qu'une carte postale d'une construction si contemporaine ait droit à une carte postale.
Je trouve comme noms d'architectes messieurs Manuel Muñoz Monasterio et Fernandez Pujol. Mais je suis dans l'incapacité de vous dire s'il s'agit des architectes du premier bâtiment ou ceux de sa très récente modernisation...
En tout cas c'est typiquement le genre de lieux que je ne visite pas, totalement allergique je suis au sport, au foot et à ceux qui le pratiquent.
Mais cela fait parfois de beaux bâtiments.