dimanche 31 juillet 2011

Amicalement Vôtre.

Je sais que vous aimez les raretés. Je sais que vous aimez au travers des cartes postales aller voir des lieux qui vous sont inconnus. Je sais cela.
Alors je vais vous gâter.
Aujourd'hui en terme de rareté de point de vue, vous allez être servi et servi avec un verre de Martini à la main, Martini Bianco cela va de soi, "avec deux olives pour les entendre s'entrechoquer mollement." (Cette citation pour les érudits seulement...)
Alors voilà :


Nous sommes sur la terrasse du 52, Avenue des Champs-Elysées à Paris, nous sommes sur la terrasse Martini et Rossi !
La carte postale Publicitas-Publistip est bien une carte... publicitaire ! La photographie est de G. Souris et l'ensemble doit dater des années soixante. Pourtant la carte ne fut expédiée pour un jeu qu'en 1986 !
Mais...
J'ai cru pendant un moment qu'il pouvait s'agir du décor d'un film magnifique "laisse aller... c'est une valse" où l'on peut voir Mireille Darc prendre un bain dans une piscine sur une terrasse de Paris. Mais finalement... non.
Et ma surprise fut de taille lorsqu'hier en cherchant dans Architecture d'Aujourd'hui des documents je tombe sur cet aménagement dans un article fort complet !
Il m'a fallu un moment avant de retrouver à son tour la carte postale... Le rangement je vous jure...
Enfin voilà, vous allez donc apprendre que sur ce toit, dans cette avenue célèbre, les architectes sont Marion Tournon-Branly, Bernard de la Tour d'Auvergne, que le paysagiste est M. Pechere et le sculpteur... Calka (!) que nous avons vu hier.
J'imagine bien la rédaction d'Architecture d'Aujourd'hui dans une party joyeuse faire ici une fête à tout casser. Les verres de Martini à la main discutant âprement des problèmes des maisons des jeunes et de la Culture en France. Et puis Mireille Darc pourrait bien passer à son tour avec une robe très décolletée et Dany Wilde demander s'il ne pourrait pas avoir une seconde olive dans son Drink.
La vraie vie quoi...
Au fait, la réponse inscrite au dos de la carte postale est la suivante : Toujours, c'est aussi long que jamais.
Si en plus on peut philosopher...
On peut alors se demander si cette terrasse a conservé son aménagement, si des privilégiés continuent d'y boire des verres en regardant le coucher de soleil sur l'Arc de Triomphe au loin.
Je crois bien que je n'appartiens pas au monde qui pourrait témoigner de cette réalité.
Les photographies de cet article sont de Pierre Joly et Vera Cardot, les deux très grands photographes d'architecture.


cliquez pour agrandir.




N° 112 d'Architecture d'Aujourd'hui.

samedi 30 juillet 2011

Monsieur Auzelle a fait un beau travail.

Depuis longtemps je m'étais promis de faire un tour dans ce paysage de cartes postales à Neufchâtel-en-Bray.
Quelque chose de sobre, de moderne, d'un rien curieux m'avait, dans ces images de la ville, attiré et plu.
Alors, hier, n'y tenant plus, je me suis rendu dans le nord de mon département que par une habitude familiale, un manque de curiosité stupide et une attirance naturelle vers le sud, je connais si mal.
D'abord regardons ces cartes postales de Neufchâtel-en-Bray :

Les éditions la Cigogne en photographie véritable nous montrent la mairie et son théâtre. Elles nous donnent également le nom de l'architecte en chef Monsieur Auzelle, les architectes des opérations messieurs Puteaux et Roulle et le nom du sculpteur, grand prix de Rome, monsieur Calka.
Un conifère au centre de la photographie fait la symétrie de l'image et les couleurs ajoutées sur le noir et blanc sont un rien acides...
Mais déjà on peut saisir l'espace constitué d'une pente douce qui monte vers le cylindre du théâtre en haut à gauche de l'image laissant sur la droite le bâtiment long de la mairie et du tribunal. La sculpture, tête détachée d'un corps, ici ne donne pas toute son échelle, pas plus d'ailleurs qu'on ne peut comprendre la belle jonction du théâtre sur son sol et son inscription dans le terrain.
Approchons-nous :

Cette carte postale bien plus récente est d'une grande qualité de cadrage. Regardez comme elle place parfaitement la sculpture qui semble porter son regard vers le théâtre. Parfaitement découpée en zones d'importance, elle fait de ce petit morceau de ville, un ensemble bien concentré, ramassé même et qui donne à ce lieu une unité. Même les yeux de la DS Citroën sont bien placés !
On commence aussi à mieux voir le théâtre et son très beau dessin, car, nous allons le voir il s'agit à n'en pas douter d'un très beau et très réussi bâtiment. Nous sommes toujours dans une édition la Cigogne.
Arrêtons-nous sur la sculpture :


Cette carte postale de chez Photo Godin nous montre bien la Justice de Maurice Calka.
Aujourd'hui ce visage semble un rien daté, mélange assez surprenant d'un visage à la Cocteau et d'une sculpture primitive grecque. Cela se veut sans doute serein, calme et retenu mais l'iconographie des yeux grands ouverts alors que la tradition gothique la veut aveuglée est bien particulière. On peut aussi assez peu sur ce très beau cliché à l'ombre forte se rendre compte des dimensions de la tête qui est à taille humaine, même un peu plus grande !
C'est à n'en point douter un beau document. Mais vous pouvez aussi déjà apercevoir la très belle qualité de finition du bâtiment de monsieur Auzelle derrière cette tête. Admirons la belle constitution du mur à l'arrière de cette "justice".
Enfin le théâtre :

Un cylindre de brique ne se referme pas totalement et laisse une ouverture en faisant entrer sa circonférence vers son intérieur. Appuyé sur sa pente, le théâtre est pris dans un cheminement très subtil fait de courbes montant vers lui. On commence à bien voir le travail décoratif d'une grande finesse des briques sur ce mur qui pourrait sembler aveugle. Pourtant...
L'ouverture est généreuse et les percées dans ce mur sont nombreuses comme des niches d'un pigeonnier. Cela s'amuse également des ombres et d'une ponctuation de bleus faits de petits carreaux de céramique. Quel dessin !
A la fois forme occultée, fermée, ce théâtre qui semble presque défensif sur son extérieur sait bien jouer de sa matière et offre à l'œil un mur vibrant et riche. La contre courbe venant dégager l'espace de l'entrée permet un pincement, une sorte de légèreté, comme si ce mur extérieur avait, du bout du doigt, été repoussé vers son intérieur. L'abstraction est totale, la forme ne dit rien de sa fonction, pourtant tout est parfaitement équilibré et mystérieux.
La petite Renault 5 donne l'époque, simplement.
Mais ce qui fut un étonnement lors de ma visite c'est que ce cylindre est enfoncé dans son sol et sa proportion est un rien transformée pour celui qui n'arpente pas dans le réel le trottoir devant le théâtre. Le cylindre est bien plus haut, moins pataud et du coup son mur est encore plus fort, plus secret. Ce mur de brique est bien composé comme une ponctuation abstraite et rigoureuse mettant en avant le matériau sans tomber dans un décoratif facile. C'est d'une grande modernité.
Voyez maintenant mes photographies :
On remarque que la Justice a tourné un peu sa tête depuis les cartes postales !


Le traitement des lanterneaux sur les toits est magnifique et forme des petits édicules qui rythment l'horizon. Superbe...



Vers le théâtre, la prise au sol est remarquable :

La fontaine mériterait vraiment une belle restauration.


Dessin parfait et ingénieux des courbes, jeu de l'appareillage des briques absolument remarquable :










Par la vitre, une tentative de voir le beau volume interne et de constater sa grande luminosité :

Le travail a été si bien fait que le théâtre porte le nom de son architecte ! Et c'est mérité !

Et, signe encore de l'incroyable qualité de ce petit objet architectural moderne de province, un article fort complet est lisible dans le numéro 112 d' Architecture d'Aujourd'hui de 1964.
Profitons-en !
Il nous permet de mieux lire le très beau plan et de voir l'intérieur.










vendredi 29 juillet 2011

le plastique c'est fantastique ! Et les amis aussi !

Vous allez voir ce que vous allez voir !
Et vous allez être jaloux !
Je réunis dans cet article deux icônes du modernisme architectural, deux architectures éditées, deux utopies réalisées.
La piscine Tournesol de Monsieur Schoeller et la Bulle six coques de Monsieur Maneval.
Toutes deux éditées en vraies cartes postales populaires, cela nous changera des cartes postales ironiques.
Alors vous êtes prêts ?
On y va !



Je vous avais prévenus !
Cette piscine Tournesol est à Cesson-Sévigné. La carte postale Combier nomme bien l'architecte Monsieur Schoeller. Le point de vue d'un peu haut nous permet de bien voir la forme de l'édifice et également son fonctionnement possible. Il n'y a aucun doute que la carte postale fut imprimée au milieu des années 70, elle fut pourtant envoyée en 1989...

Encore plus fort !



Alors là, je dois vous dire que lorsque Stéphane Degoutin m'a fait parvenir cette carte postale, je n'en ai pas cru mes yeux !
Il s'agit d'une sorte de Saint Graal ! Je me doutais bien que cette carte postale devait exister et que le centre de Vacances CCE-SNPEA de Gripp avait dû faire cette image pour les familles en vacances car même à l'époque vivre ainsi en montagne dans cette Bulle six coques devait être une expérience que l'on avait envie de partager.
Nous avons sur ce site déjà rencontré ce centre de vacances mais ici l'objet architectural est visé et cadré pour ce qu'il est.
La carte postale et une édition Rex, la photographie est de M. Graux. je me dois de remercier ici publiquement Stéphane pour cette merveille.

jeudi 28 juillet 2011

Sacré Jean Prouvé !

Pourquoi devrais-je écrire un article sur cette église alors que la revue Architecture d'Aujourd'hui lui a consacré un article en juin 1961 ?
Encore une fois pour dire que la carte postale populaire a su faire l'inventaire de la modernité en architecture ?
Pour dire que les photographes de cartes postales ne sont pas toujours des indifférents aux objets qu'ils photographient ?
Pour dire qu'ils ont sans doute transcendé un genre en n'attendant pas les donneurs de leçons de la photographie plasticienne ?


Voyez cette carte postale de Mazamet, de son église du Sacré-Cœur par les éditions APA. Le photographe se retire un peu sur le terrain pour pouvoir caler dans son cadre la hauteur du campanile, pour ne pas le couper. Du coup, ce geste d'attention à l'objet l'oblige à donner un ciel généreux au-dessus de l'église.


Le coq du clocher au ras du bord de la carte donne la valeur du ciel !
C'est un geste pratique, c'est celui du respect de l'objet photographié. Ici l'objectivité est à son comble non ?
Et tant pis si cela éloigne les beaux détails de Jean Prouvé et Monsieur Belmont les deux architectes. Après tout l'ombre qui tombe sur le parvis est un effet de l'architecture. Et le beau toit de métal peut dans l'image se courber à loisir.
Oui le ciel est bleu et alors ? Est-ce moins sérieux qu'un gris uniforme ? Il fait beau souvent à Mazamet, ne vous déplaise !


Avez-vous remarqué la minuscule croix de métal posée sur le toit ? Sa modestie et sa discrétion pourrait bien être comme le symbole de ces photographes de provinces arpentant la France pour donner à chacun l'image du lieu où il vit. Petite, légère mais au sommet et finalement extrêmement accueillante...
La carte postale nous dit aussi qu'en 1968 à Mazamet il y avait un festival Bach. On n'oubliera pas et on se souviendra avoir vu sur ce blog une autre architecture sacrée de Messieurs Joseph Belmont et Jean Prouvé à Dijon et on aura loisir de faire tous les rapprochements nécessaires entre les deux églises, toutes deux d'une grande beauté.

Et maintenant des extraits du numéro de juin/juillet 1961 de la revue Architecture d'Aujourd'hui :


pour lire l'article, cliquez dessus.






lundi 25 juillet 2011

l'opportunisme et le modernisme

Philippe Terrier-Hermann est un photographe.
Je crois bien le connaître puisque nous avons fait nos études à l'école régionale des Beaux-Arts de Rouen ensemble même si ce passage rouennais a disparu étrangement de son C.V.
Il n'y a pourtant rien de honteux je crois.
Aujourd'hui je vous propose de voir le travail qu'il a effectué pour le Festival Diep, travail un rien éloigné de son univers habituel.
Vous verrez que Philippe Terrier-Hermann a bien travaillé, on dirait même qu'il a fait ce travail pour ce blog, juste pour nous, comme si par un phénomène incroyable il avait avec nous, sauté dans le train en marche.
Il faut croire que, malgré la distance géographique entre Dieppe et Rouen, distance également de toute autre nature, nous soyons finalement assez proches pour que, notre intérêt pour les cartes postales d'architectures modernes nous réunisse.
Alors c'est la fête !
Merci Philippe !
On va donc pouvoir à nouveau évoquer un travail sur les cartes postales d'un artiste contemporain sur ce blog. Ils sont maintenant nombreux.
D'abord on s'arrêtera sur le choix des objets architecturaux.
Pas de doute Philippe Terrier-Hermann a parcouru la région avec l'œil de l'expert dénichant les seules icônes modernistes de Dieppe et sa région.
Il n'y a là pas de surprise et le mélange produit est celui d'un cocktail de la représentation moderniste allant des années 10 aux années 70. Très peu de constructions d'aujourd'hui, certainement pour nous dire que nous sommes passés dans le post-modernisme...
Oui.
On découvre dans cette série beaucoup d'architectures de Georges Feray. On remarque également que le photographe n'a pas privilégié un type particulier d'architectures mais a balayé l'ensemble des typologies, logements, génie civil, constructions administratives...
L'esthétique est bien celle des cartes postales, du moins de l'idée que l'on en a. Ainsi les constructions sont souvent photographiées derrière un premier plan végétal ou paysager mettant une distance, servant sans doute à jouer l'image de la carte postale qui replace au mieux son objet dans sa situation. Malheureusement, comme nous pouvons le voir sur ce blog, cet archétype de la carte postale est une idée reçue et ici elle est... bien reçue ! On a même droit souvent aux bords blancs, à un tirage couleur un rien trop vif qui tente le rapprochement avec les couleurs des modes d'impression Offset impossibles à reproduire aujourd'hui. Cela produit une coloration un rien dure qui, et ce n'est pas un compliment, ressemble au dernier ouvrage de Raymond Depardon, sur la France.
On sent également que, l'artiste a eu du mal à choisir entre une esthétique "boring postcard" volontaire, un travail à la Hans-Peter Feldmann ou à l'école allemande des Becher.
Difficile quand on est cultivé d'être un photographe "indifférent" de cartes postales et le naturel (culturel ici !) revient au galop voir au pas de charge...
Alors les vaches passent devant la maison de Le Corbusier, Le chien méchant tenu en laisse passe devant les habitations, et les petites maisons identiques de Neuville sont réunies ensemble, toutes photographiées à l'identique. Le clin d'œil à l'école allemande est là bien visible.
Reste à saisir en quoi l'objet éditorial que représente une carte postale est un objet qui dit quelque chose du modernisme. La série de 2§ cartes s'appelle tout de même "vision moderne". Ce blog évoque je crois suffisamment cette question (et y répond j'espère assez !) pour que je ne refasse pas l'histoire de ce rapport. Mais on peut par contre, puisqu'il s'agit ici d'un travail artistique évoquer la diffusion et la présentation de ces cartes postales.
Quel travail a été réalisé quant à la diffusion de ces images ?
Pourquoi le tourniquet qui singe celui des magasins de plage est à l'intérieur même d'un lieu d'art contemporain ? Pourquoi ne pas aller au bout du travail et diffuser ces cartes postales dans les tourniquets de la plage de Dieppe ?
Il faut donc que l'objet soit reconnu comme étant un objet d'art contemporain ? Stephen Shore a fait bien plus audacieux en son temps !


Dans l'école d'Arques-la-Bataille cette nouvelle édition de cartes postales est accrochée sur des panneaux de bois derrière les vitres des classes et elle est mélangée avec la collection personnelle de cartes postales anciennes de l'artiste. Comme un désir de filiation possible, comme si on allait se perdre et ne plus savoir ce qui est une œuvre d'art contemporaine ou des "vraies cartes postales".
Mais cela ne marche pas. Et ce qui est étonnant c'est que c'est bien simplement la modernité du mode d'impression qui fait jurer les cartes postales de Philippe Terrier-Hermann au milieu des anciennes. Simplement parce que leur surface colorée est immédiatement reconnaissable. Et je trouve qu'il s'agit bien là de la plus belle des conclusions à cet exercice et c'est là que pourrait bien être le vrai travail de l'artiste. Comment une simple surface imprimée dit la totalité de l'écart entre deux univers et comment notre habitude de regard, en somme notre éducation de l'œil suffisent à déjouer la stratégie contemporaine qui voudrait que tout fasse "image".
L'industrie de l'imprimerie aujourd'hui, la composition des encres, la rectitude des machines érodent les postulats sans aucun regret sans même un regard. C'est toujours plus fort le réel. Toujours.
Et ici dans cette collection de cartes postales, tout tient dans la matérialité de l'objet qui revient remettre les choses à leur place sans hésitation.
Une carte postale d'artiste ne peut pas jouer à être une carte postale d'éditeurs.
Et la force de l'art c'est justement de surgir dans des objets qui, a priori, n'en sont pas porteurs mettant ainsi à mal ceux qui pourraient croire inventer quelque chose et qui finalement ne font que... le découvrir !













Alors je me vois obligé, au sens d'une politesse que l'on rend, obligé de parler de ce travail d'édition qui participe au festival Diep, festival cette année tourné vers la question du modernisme.
Dans plusieurs lieux de la région dieppoise, des expositions sont organisées et constituent surtout l'occasion de voir des pièces du FRAC de Haute Normandie et quelques lieux étonnants.
Il se trouve que, par exemple c'est l'occasion de voir l'intérieur de l'école d'Arques-la-Bataille dont je vous avais déjà parlé ici ou également de visiter la très belle (et un rien décatie) Villa Perrotte.

Mini-musée de chaises pour enfants dans l'école d'Arques-la-Bataille.




Dans celle-ci on s'arrêtera surtout sur les pièces de Jean-Paul Berrenger et on oubliera bien vite le reste.
A Pourville, on retrouvera avec bonheur les pièces de Marc Hamandjian et la très belle vidéo Crosstalk de Paulette Phillips qui, pour moi restera de ce Festival comme la plus belle rencontre. Je sais que j'ai déjà vu cette pièce quelque part mais où.... ?


La piscine Tournesol de Bernard Schoeller se voit entourée de cabanons un rien comiques aux influences assumées de, tenez-vous bien, les bunkers, les sites d'observations astronomiques indiens, les tentes de camping "des années 70" (sic !) et les immeubles avec ascenseurs qu'il faut "humaniser"... Il y est même question d'un hommage à Rietvel et là vraiment faites la route pour aller le voir ! C'est euh... vraiment moderniste !
On peut au moins, en faisant l'ascension d'une des cabanes observer le toit de la piscine de Monsieur Schoeller et si le cœur vous en dit dormir dans les propositions des artistes. C'est au mieux joyeux et drôle. Dommage de prétendre à autre chose car tout cela dégage bien de la sympathie.
La liste des artistes de ce festival est impressionnante et je vous laisse aller sur le site pour y trouver également les informations pratiques.
Bonne visite.