lundi 24 octobre 2011

La Grande Motte considérée

Samedi, par hasard, j'entends une émission de télévision qui évoque la richesse architecturale de la Grande Motte.
Il était temps !
Que la télévision publique française soudain bascule avec un nouveau regard sur ce patrimoine est bien l'indice du manque total de culture architecturale en France.
Toujours, chez nous, il faut passer par des labels, des inscriptions sur des listes, des tampons officiels pour que soit pris au sérieux notre attachement à cette architecture.
Il faut du patrimoine avec un grand P. Vous me direz qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis mais parfois il leur faut beaucoup de temps !
Allez encore un an ou deux et vous verrez Thalassa ne plus parler de bétonnage des côtes françaises mais de richesses du littoral...
Je n'oublierai pourtant jamais leur indifférence à Royan et à la Grande Motte et à tant d'autres édifices qui n'ont pas le mérite d'être en chêne vieux et en pierre de taille !
Alors voilà au moins une raison de trouver que le Label Patrimoine du XXème siècle sert à quelque chose.
Pour fêter ce changement radical, voici quelques nouvelles venues dans ma collection :



Cette carte postale est une édition Audumares en SIRA Chrome (sic). Pas de date et l'architecte Jean Balladur n'est pas nommé.
Cette autre :



Ici c'est l'excellent Combier qui nous donne cette belle carte postale de l'église Saint Augustin et qui nomme bien Mr Balladur. C'est beau partout, cliché et architecture.
enfin :



Cette carte est plus rare et nous montre l'une des demi-lunes de la Motte du couchant. La carte postale MAR parle de ville de l'an 2000... Si l'on en croit le regain d'intérêt, on devrait dire ville de l'an 2011.